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Les statistiques troublantes de la prostitution en France

Une étude inédite révèle que la prostitution engendrerait un fardeau économique et social de 1,6 milliard d’euros en France. Explorez notre infographie pour mieux comprendre cet univers complexe et méconnu.

 

La prostitution demeure souvent dans les recoins obscurs de la société. L’association Mouvement du Nid et la société d’ingénierie Psytel, soutenues par la Commission Européenne, ont consacré 18 mois de recherche à la réalisation de l’étude « ProstCost ». Cette analyse inédite évalue pour la première fois le fardeau économique de la prostitution en France, aboutissant à une somme totale de 1,6 milliard d’euros.

Cette estimation globale englobe les répercussions humaines subies par les victimes du proxénétisme, les dépenses sociales engagées pour leur prise en charge, ainsi que les pertes financières liées à l’évasion fiscale. L’étude s’est nourrie de diverses sources, comprenant les données des services de police, les statistiques des associations de soutien aux personnes prostituées, les enquêtes sociologiques et les avis d’experts.

L’association justifie l’importance de cette étude en déclarant : « Intégrer une approche économique complémentaire dans la lutte contre le proxénétisme et le système prostitutionnel est essentiel, car cette forme de violence et d’exploitation est motivée avant tout par le gain financier. » Par conséquent, le chiffre d’affaires généré par la prostitution est estimé à 3,2 milliards d’euros en France.

Cette étude a un objectif clair : « cibler la ‘demande’ à l’origine de l’exploitation et des conséquences sociales », comme indiqué sur le site. En effet, « cette forme de violence et d’exploitation est particulièrement motivée par des gains financiers. » Le chiffre d’affaires généré par la prostitution est évalué à 3,2 milliards d’euros en France.

Avec de telles données en main, le Mouvement du Nid prévoit d’exercer une pression sur l’Assemblée nationale. Le projet de loi visant à renforcer la lutte contre la prostitution a été réexaminé. Ce texte a subi une vidange substantielle après son passage au Sénat, avec la réintégration du délit de racolage. Il reste à voir si la question de la pénalisation des clients, qui avait été rejetée l’été dernier, sera de nouveau soulevée…

Le concept du modèle réglementariste repose sur l’idée que la prostitution sera toujours présente et qu’il est préférable de la légaliser pour exercer un meilleur contrôle. Les clients et les personnes prostituées ne font pas l’objet de sanctions, sauf lorsqu’ils enfreignent les règles définies par le cadre réglementaire établi par le pays.

 

« Les établissements de prostitution sont sous la supervision de l’État ou des autorités locales », souligne Grégoire Théry, le porte-parole du Mouvement du Nid, une association féministe militant pour l’abolition du « système prostitueur ». « Ce modèle a longtemps été appelé le système français, car au XIXe siècle, la France était l’un des principaux pays européens à adopter cette approche réglementariste. Les maisons closes étaient surveillées par des policiers, tandis que les médecins suivaient les personnes prostituées. L’objectif était de préserver la santé de la société ‘respectable’ et des clients en empêchant la propagation de maladies telles que la syphilis. »

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